Entre tradition et design
L’Hôtel Ecluse, renommé depuis 1963 dans la région grâce au savoir-faire de la famille Albert, propose une expérience inoubliable.
L’Hôtel Ecluse, de construction récente, a rouvert ses portes en 2012 dans un nouveau style avec un design moderne utilisant des matériaux naturels et solides. Les chambres bien équipées ont des fenêtres spacieuses avec des balcons privés.
Le cadre réussi de cet immeuble, admirablement situé au cœur des vignobles de la Moselle luxembourgeoise, ne donne pas seulement l’occasion de se détendre lors de vacances, mais est également un endroit de haute qualité pour des événements, séminaires, conférences ou toute autre occasion à laquelle on désire donner un aspect particulier et sensationnel.
L’histoire de l’établissement débute en fait en 1963 lorsque les parents de Désirée et Christian Albert ouvrent ’Hôtel Ecluse. Un établissement familial avec un restaurant renommé et 18 chambres pour les touristes. Afin d’être mieux paré pour les défis du 21e siècle, on prend la décision de construire un nouvel hôtel, en lieu et place de l’ancien qui sera détruit.
Pour la période des travaux, la famille Albert reçoit l’autorisation d’ériger un restaurant provisoire qui permet de continuer l’activité jusqu’à l’ouverture des nouvelles infrastructures.
Aujourd’hui, l’hôtel propose 35 chambres dont quatre Deluxe de 35 m2 et deux suites de 45 m2 . Toutes les chambres sont équipées de façon moderne. Elles ont de grandes fenêtres et disposent de balcons privés. Les clients profitent de la vue sur les vignobles ou sur la Moselle.
Sur place, on peut combiner entraînement et détente dans le mini-spa composé de 2 saunas panoramiques.
L’hôtel dispose aussi d’une cabine infrarouge, d’une salle de fitness et d’une piscine bio (sans chlore).
Aux amateurs de bien-être, on offre la possibilité de se faire dorloter avec un massage relaxant.
L’Hôtel Ecluse est classé 3 étoiles superior, ce qui correspond à un établissement répondant aux exigences élevées.
Entretien avec Désirée Albert, Hôtel Ecluse
Madame Albert, votre établissement est situé en zone rurale mais proche de zones d’activités importantes. Comment se compose la clientèle de votre hôtel ?
Nous avons la chance d’avoir aussi bien une clientèle d’affaires qu’une clientèle de loisir. Les personnes qui viennent pour des raisons professionnelles vont du technicien présent pour un chantier au spécialiste de la finance. La partie MICE est aussi intéressante avec des groupes qui profitent de nos offres en séminaires.
Pour ce qui est de la clientèle de loisir, elle vient bien entendu plutôt les week-ends et en saison. À peine un tiers de nos clients réservent par des OTA comme booking.com. En ce qui concerne l’origine de nos clients, elle est vraiment variée. Il n’y a pas de nationalité qui domine.
Quelle a été la plus grosse difficulté dans votre carrière ?
En plus de 35 ans de carrière, j’en ai vu de toutes les couleurs. Mais c’est clairement la période du Covid qui a été la plus dure. Ne pas pouvoir travailler pendant huit mois et surtout ne pas savoir quand cela se terminera a été très difficile, aussi bien pour les finances que pour le moral.
Si je peux mentionner une deuxième difficulté, je citerai l’année 1983. En l’espace de six mois nous avons fait face à trois inondations dans notre ancien établissement. Nous avons dû tout refaire. Je me rappelle que nous avions réaménagé notre salle avec des boiseries dans un style de pub anglais.
Peu de temps après la fin des travaux, une nouvelle crue de la Moselle est arrivée et tout était à nouveau détruit.
Ne craignez-vous plus les inondations maintenant ?
Notre nouvel immeuble a été construit plus en hauteur. Au rez-de-chaussée ne se trouvent plus que le parking et les accès vers les escaliers et l’ascenseur. Nous les avons équipés de portes étanches spéciales qui devraient résister à une arrivée massive d’eau. Mais en 12 ans que nous sommes dans le nouveau bâtiment, la Moselle n’est plus remontée à cette hauteur et nous n’avons plus eu de problèmes de ce côté-là jusqu’à présent.
Éprouvez-vous une grande satisfaction que vous pourriez partager avec nous ?
L’ouverture du nouvel hôtel a été pour notre famille un moment très important. Cela n’a pas été facile. Nous avons dû démolir notre ancien établissement qui comptait 18 chambres et marchait pourtant bien. De nombreuses personnes autour de nous étaient sceptiques et certains pensaient que cela avait été une mauvaise décision.
Mais nous avons tenu bon et n’avons aucun regret. Aujourd’hui nous disposons d’un outil formidable qui nous permet d’affronter les défis actuels et d’être bien parés pour l’avenir.
Comment le voyez-vous donc cet avenir ?
La période actuelle n’est pas facile. En gastronomie, les gens sont devenus très prudents.
La baisse du pouvoir d’achat, notamment à cause de la hausse des taux d’intérêt impacte fortement les habitudes de consommation de nos clients. Cela se ressent clairement au restaurant.
En hôtellerie, la clientèle qui venait pour une semaine n’existe plus. Les gens viennent pour deux ou trois nuits. Souvent ils ne restent qu’une seule nuitée.
Il faut donc s’adapter et être innovatifs. Pour qu’une entreprise soit rentable, elle doit disposer d’une certaine taille. C’est la raison qui nous a poussé à investir dans un hôtel qui nous permet d’offrir plus de services.
Mais les tâches administratives augmentent aussi. De la maintenance des ascenseurs à la gestion du personnel, on passe beaucoup trop de temps au bureau au lieu de faire notre métier qui est l’hospitalité. Je pense que les pouvoirs publics doivent arrêter de nous imposer de plus en plus de contraintes et nous soutenir davantage dans notre activité qui est porteuse de richesses pour notre région et pour notre pays.